Comment survivre à un monde du travail en pleine révolution ?

Comment survivre à un monde du travail en pleine révolution ?

Le monde du travail est en plein bouleversement : automatisation, robotisation, intelligence artificielle… sans oublier le Covid et la pandémie qui ont conduit à la généralisation du télétravail sans préparation. Employés, cadres, managers, chefs d’entreprise, vous avez tous dû vous adapter, tant bien que mal. Le travail de demain ne ressemblera pas à celui d’hier, celui d’aujourd’hui est déjà bien différent de ce qu’ont connu nos aînés. Comment survivre à cette nouvelle évolution ? Comment redevenir acteur de notre vie professionnelle et ne plus la subir ?

 

Quelques chiffres sur le travail du futur

Un rapport du World Economic Forum, « Future of jobs » d’octobre 2020 prévoit que d’ici moins de 5 ans, soit en 2025, la moitié des salariés seront amenés à revoir leurs compétences et capacités, les adapter et en apprendre de nouvelles. La majorité de celles-ci seront ce qu’on appelle dans le jargon, des softkills, c’est à dire qu’elles relèveront plus du savoir-être que du savoir-faire.

Une autre étude, de Citrix, se penche sur le travail en 2035, soit dans 15 ans. Elle démontre que les nouvelles technologies vont, dans les prochaines années, « remodeler la façon dont nous vivons et travaillons ». 42 % des métiers et 3 millions d’emplois pourraient être « remplacés » par des machines d’ici 2025, selon le cabinet Roland Berger.

Thomas Frey, futurologue, oui c’est un vrai métier qui consiste à anticiper l’évolution du monde pour mieux s’y préparer, explique que c’est la fin de l’emploi permanent. À la différence de nos aînés qui entraient dans une entreprise et y faisaient toute leur carrière jusqu’à l’âge de la retraite, aujourd’hui nous occupons divers emplois dans diverses sociétés. Le spécialiste du futur indique que cette tendance va s’accentuer et nous seront amenés à travailler plutôt sur des projets que dans des processus continu : « Un Américain de 30 ans a déjà occupé 11 emplois en moyenne. Dans 10 ans, il aura travaillé sur 200 ou 300 projets à cet âge ».

Eric Hazan, directeur associé du Bureau de Paris du cabinet McKinsey, a mené une étude et un travail de prospective sur l’emploi dans dix ans. En juin 2020, il expliquait sa méthode de travail sur Europe 1 : il a compilé 800 types d’emplois 20.000 tâches et 25 compétences et observé les paramètres d’évolution de l’emploi pour avoir une vision générale du travail en 2030 : « Ça ne veut pas dire que cela va se passer en une nuit. On a dix ans devant nous pour nous préparer ».

Tous ces chiffres peuvent donner le vertige, nous sommes au cœur de la transition et ce n’est pas toujours la place la plus facile. Cependant, ces changements ne sont pas soudains, il est important de les prendre en compte sans paniquer afin de mieux réfléchir aux adaptations nécessaires.

 

L’importance des softkills

Il n’existe pas de traduction vraiment exacte de softkills. Généralement, on le traduit par savoir-être par opposition au savoir-faire que seraient les hardkills.

Ces termes viennent de la vision anglo-saxonne du travail qui divise les compétences en deux pôles :

  • les hardkills : les compétences dures, c’est à dire les compétences techniques ou scientifiques ;

  • les softkills : les compétences douces, c’est à dire celles liées à notre manière d’être.

Les hardskills seraient donc nos connaissances dans différentes matières, notre maîtrise de certaines techniques, souvent sanctionnées par des diplômes.

Les softskills seraient nos compétences humaines, relationnelles : communication, résolution de problèmes, curiosité, collaboration, créativité. Il ne s’agit pas seulement d’« être » mais aussi d’« agir ».

Si, pendant longtemps, les hardskills étaient suffisants et les CV mentionnant différents diplômes plus ou moins prestigieux, très appréciés des employeurs, ce n’est plus le cas aujourd’hui et ça le sera encore moins demain. Les softskills sont de plus en plus demandés. Eric Hazan le démontre dans son étude, réalisée avant la crise du coronavirus : « Les compétences technologiques seront beaucoup plus importantes. Mais aussi, et c’est assez rassurant, les compétences sociales et émotionnelles. Les compétences cognitives avancées : je sais persuader, convaincre. Ces demandes de compétences seront très fortes […] Des compétences qui nous permettait de rentrer dans le monde du travail il y a une trentaine d’années comme les compétences cognitives de base : je sais lire, écrire et compter, ou des compétences manuelles et techniques, seront moins demandées. Ça créé donc un besoin de formation très important et un besoin de requalification d’un certain nombre d’emplois ».

Parmi les softskills essentiels dans le monde professionnel de demain, on peut noter l’empathie et l’écoute, la capacité à jouer collectif plutôt que personnel, ainsi que la gestion efficace des priorités, notamment en cas d’imprévus.

À ces softkills, se rajoutent des madskills, qui correspondraient plus ou moins aux loisirs. Oui votre expérience personnelle compte aussi ! Vous pratiquez un sport collectif ? Vous savez donc travailler en équipe. Vous avez fait du tutorat ? Vous avez le sens de la transmission ! Vous êtes bénévole dans une association d’aide ? Votre altruisme est un bon point ! Je pourrais continuer la liste longtemps mais je pense que vous avez compris l’idée. Lors de votre prochain entretien d’embauche, pensez à détailler vos compétences, vos expériences professionnelles mais également tout ce que vos loisirs et temps hors travail vous ont appris.

La clé pour réussir au travail dans le monde de demain

Le monde du travail a changé et va continuer à changer. Les compétences relationnelles prennent de plus en plus le pas sur les diplômes. Comment vous adapter sans souffrir et réussir votre vie professionnelle ? La clé c’est se connaître, savoir qui on est, ce qu’on aime, ce qu’on sait faire, ce qui fait notre singularité. L’Ikigaï, ce concept venu tout droit du Japon, est un fabuleux outil pour cela. En croisant ce que vous aimez, ce pour quoi vous êtes doué, ce pour quoi vous êtes payé et ce dont le monde a besoin, vous obtiendrez votre Ikigaï, votre raison d’être.

La méthode Renêtre vous permet de travailler sur votre connaissance de vous et au-delà de développer vos compétences type softskills afin d’avoir le travail qui vous convient. Voici les 4 étapes à suivre pour vous épanouir professionnellement :

  1. Réparer : retrouver votre estime de vous-même, cesser de vous comparer aux autres, de vous dire que vous êtes nul, apprendre à vous mettre en mouvement pour augmenter votre confiance en vous, vous sentir capable.

  2. Révéler : vous révéler à vous-même, connaître vos besoins, vos valeurs, vos aspirations profondes, votre personnalité, vos forces motrices, vos objectifs.

  3. Rebâtir : les ponts entre un rêve et une réalité, ce que vous savez de vous et ce que vous êtes censée, par exemple en entretien d’embauche, mettre en avant pour convaincre l’employeur potentiel. Un pont entre vous et l’autre, vous et l’entreprise, vous et le projet.

  4. Resplendir : ritualiser de nouveaux comportements pour pérenniser et être dans l’action, comment avancer vers votre objectif, comment rester alignée, équilibrée.

Le monde du travail change ? Même pas peur ! Vous avez toutes les clés en vous pour réussir et une coach pour vous y aider ;).

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